RÉDACTION d'un EXPOSÉ sur la PSYCHOHISTOIRE

http://antheaumtoll.xyz/2016/htm/20160624172500_oedipehistorique.htm#

 

page en construction : par ordre chronologique de haut en bas

Cette page composée de divers articles et extraits - en sorte de Littérature Grise - montrant les étape constitutive d'un article final sur le thème de la Psychohistoire.


NOTES & EXTRAITS SUR CE QU'ON NE PARVIENDRA PAS PLUS QUE LA DÉMOCRATIE, À PROCURER AUX MASSES

Extrait de La Tak *

* un extrait du roman La Tak qui sera edité par épisode annuel - et qui couvre par endroit la question sur le Complexe Oed, version rafraîchie DWT ; là, l'extrait de 201604 rapporte la première fois où je concevais l'idée de sa description comme névrose sociale - et il s'inscrit dans une page littérature grise d'une rédaction sur la psychohistoire que je prépare pour cet été

20160422201800

   Zénon rédigeait les conclusions de son expédition. Un périple de trente ans. De retour il n'avait plus trouvé que des activités secondes de mineur capables de l'employer. Il s'âgeait. Mais gardait aussi la force du rapport. Ainsi le rassemblement de ses notes ne laissèrent guère de doute ni d'alternative en conséquence : les masses étaient de structures complexes. Notamment celle du Çabas était-elle du complexe d’Oedipe. L’analyse objectait tant à ce qu’on les dirige qu’à l’inverse, à ce qu’elles suivent un automatisme. Elles vivaient une histoire.

   Oedipe avait été un nom donné à un roi imaginaire, dans un lointain passé. En recherchant dans un rêve le nom d'un corps qu'on avait trouvé dans le coma, sans papiers, Kelper avait reçu un livre. Comme il avait aussi porté le nom d'Orphée, il en avait lu les principaux passages à Eury. C'était une découverte. Cet Oedipe n'avait pas été un roi imaginaire. Il avait bel et bien vécu. En chair et en os. Ce qui causait, qu'en l'ignorant, les sujets des rois qui lui succéderaient, les verraient, leurs rois, de manière imaginaire.

   Pour que cette colossale bévue put prendre, il avait fallu que l'historique Oedipe vécût lui-même une aventure au cours de laquelle il avait disparu. Cette disparition ayant issu un semblant, Oedipe réellement escamoté avait pourvu l'histoire du faux-semblant. La civilisation qui allait s'en suivre perpétuerait sa mémoire au titre de ses grands-hommes construits sur une même fausseté. Et, par ce support, perpétuellement reconstitué, de l'infantile à l'âge adulte chacun pourrait passer. Ainsi pourrait-il se libérer un tant soit peu du langage qui dès les premières heures, suivant sa mise au monde, avait commencé à le posséder. Mais cette libération ne pouvait pas trouver un corps où s'affirmer. Oedipe pensait-on, n’avait jamais régné sur terre.

   Eury pouvait comprendre cela ; mais pas longtemps, ou à peine, ou même sans le vouloir. Par conséquent elle avait montré par le fait même le complexe. Elle ne l'avait pas abandonné pour s'identifier à son corps. Elle avait affirmé que l'identification à une présence imaginaire certifiait son appartenance à la masse. Ce qui affirmait, si c'était encore nécessaire, sa structure de complexe. Zénon aussi avait pu le comprendre, à peine, mais avait pu l'expliquer aussi et ne pouvait plus y revenir. Il s'était signé de l'identification à son corps. En suivant le complexe de la masse, Eury ne put que chercher sa disparition.

commentaire :
..«Mais cette libération ne pouvait pas trouver un corps où s'affirmer.».. 
= c'est là que ça coince .... Même si l'adhésion à l'historique d'Œdipe est acceptée ?

La question ne se pose pas ; la conscience/adhésion à l'historique Oedipe _n'est-pas_ acceptée. Du prêchoir (le discours) au prétoire (le chef), c'est la même constante interdiction de cueillir au savoir. L'historicité d'Oedipe est refoulée et par ce refoulement Homo Pouvoir subsiste. Pourtant et c'est alors que l'identification au corps va prendre une autre voie : la génétique. On ne soupçonnait pas qu'en quelques dizaines d'années on déchiffrerait un code ADN et que chacun pourrait y acquérir cette identité physique, que le 'pouvoir' a si cruellement cherché à interdire.

 

 


Tchat

20160620141500

..Le Complexe d'Oedipe ?! en fait, c'est un complexe bcp plus général et matériel qu'on ne le pense, quand notre pensée le réduit à un mythe. Le phénomène historique du dénommé Oedipe, littéralement Oedipe-Amenophis, change bcp de choses dans ce qu'on peut comprendre de l'étendue de son complexe. Il devient alors une forme de la collectivité, matériellement, plus foncièrement qu'une structure de sa culture. Cette organisation 'synchronique' (plus physique que l'historique 'diachronique') se manifeste comme un symptôme ; lequel symptôme se voit en une 'classe' spécifiquement distincte d'une mode de la relation (comme on a distingué telle autre classe familiale des "structures de la parenté") - ce "mode de la relation" se caricature dans les établissements médiatique où - comme on dit - "i fau coucher" - et/ou "si on couche pa ya pa" . Il s'agit d'une expansion du "tabou de l'inceste" qui s'applique ainsi à tous systèmes 'représentants' des figures sociales grandes et petites ; en politique, en médiatique et en toutes organisations de pouvoir.

commentaire :
..«Donc le complexe d'œdipe est irrésolu dans le sens où il est prétexté dans un mythe, et non pas vu dans le réel d'un fait historique caché. C'est là où il faudrait une évidence concrète..»
D'abord - le premier temps de la manœuvre, de l'âme neuve, c'est de tabler sur le fait, évident, que c'est sociologiquement, et universitairement, que le CplxOed est irrésolu.
Ensuite on admet que c'est une structure élémentaire de la relation, dans une société qui oublie sa propre histoire. 

Après il peut y avoir la révolte ?
La société n'offre pas de prise à la révolte, la violence s'applique toujours à quelques autres expiatoires, elle est toujours sans suite.
Par contre la mémoire des gènes (code) paraît plus garantie que la viscerale (images). Mais il n'y a que l'IA (ucmpp) qui traduira cette mémoire ADN.

 


FaceBook

extrait http://www.lasainteethique.org/2016/htm/201603150956_flog_DWT-57.html#20160624162300
2/ Le malaise dont souffre l'Europe, aux termes d'une analyse de la Renaissance par sa spécialiste Yates qui le décrivit consécutif à la non reconnaissance de la fondation historique du monothéisme, à l'époque de la cité Adocentyn et son roi Trismégiste, aujourd'hui nommés respectivement Amarna et Akhnaton, se rejoue aujourd'hui avec l'élucidation du Complexe d'Oedipe. Durant l'histoire, Akhnaton a été dénommé, Orphée, Phaeton, Oedipe, éventuellement Trismegiste etc.. Aujourd'hui, on sait que parmi ces noms divers, celui de Moïse est pratiquement identifié. Mais une prise de conscience nécessaire au 'matérialisme historique' est retenue par la 'mystification' (voir Fleuve et son rapport à l'aliénation) - c'est à dire par la création d'un "mythe" oedipien (lorsqu'il s'agit d'une politique réelle à laquelle l'atonisme a destiné l'Europe). C'est la vocation de la psychohistoire de déchiffrer cette mystification et c'est ce à quoi je pense. C'est aussi ce sur quoi on m'a demandé d'écrire. C'est pourquoi afin d'ouvrir la voie à une analyse critique de la TRM, je m'applique à décrire le complexe d'Oedipe aujourd'hui //

 


[20160709173900]
Un texte à présent succède aux trois extraits préparatoires ci-dessus.
Ce texte ci-dessous est en état de Littérature Grise ; il est destiné à une édition.
Pour cette édition, il peut être amendé ; au fil de relectures et de commentaires ;

 

CONCEPTIONS et CONSÉQUENCES
de la PSYCHOHISTOIRE

 

    J’ai disposé, à l’édition, l’ordre des chapitres autrement qu’à l’origine – afin de commencer par le plus facile. Parce qu’en visant une description de la psychohistoire, un propos est forcément complexe. Mais il peut être facile jusqu’à un certain point ; la lecture ira donc jusqu’à ce point, et s’interrompra au lieu de rencontrer un obstacle d’emblée.

 

3/ Pourquoi et comment la Psychohistoire effectue-t-elle une modification

    Diverses conceptions de l’Histoire existent ; chacune est elle-même faite d’une histoire ! donc une complication. Des ‘pré-histoires » sont procurées par des Écoles qui sont des intuitions ou des fonctions partielles d’histoire. À ces tribunes, chaque historien présente sa chronique.

a) les Écoles : (1) historienne/K.Lamprecht – (2) psychologique/LdeMause – (3) technologique/I.Asimov

    J’ai intégré une Société Française de Psychohistoire (SFP) en juillet 1991, brièvement mais suffisamment pour apprendre que plusieurs sociétés antérieures, sous ce titre, ne durèrent pas longtemps. Des conflits politiques les désintégraient dans l’œuf. Avant elles, l’œuvre de Karl Lamprecht qui voyait dans les résistances psychologiques les principales forces à l'œuvre dans l'Histoire (10), fut vite oubliée. La psychologie par stades de Lamprecht inspira le védantiste Aurobindo et son idée du Cycle Humain ; mais en général ces illuminations étaient ensuite frappées de réduction à la psychologie d’une âme des peuples.
En 1991 il ne restait que deux écoles notables dont une qui précisément allait absorber la SFP dans son
Institute for Psychohistory (20), la destinant à un autre type de réduction : la "psychoshitoire" selon cette seconde école est une émanation de l’histoire de l’enfance ; l’enfance est une chose, ou un phénomène, qui est traité de diverses manières selon les époques et les lieux ; il existe par conséquent une histoire de l’enfance. Selon cette école, cette histoire est originaire, comme le serait, pour un individu son enfance, dont la vie ultérieure et adulte serait une essentielle répétition. Une sorte de scène primitive serait, avec l’Enfance en tant que phénomène, à la cause de l’Histoire. Cette une thèse subtile est proche d’une notion de paedomorphose que l’on trouve également aux Etats-Unis (30) laquelle ajoute le facteur biologique à cette historiographie. Mais cette proximité appelle une épigénèse qui manque encore à cette psychohistoire (35). L’Institute a donc également versé dans la chronique politique.

    Inaltérable par ces défauts, la troisième école de psychohistoire a vu le jour à partir 1950. Sa base est l’histoire future et fut pilotée par Isaac Asimov (40). De méthode fictionnelle, elle entre immédiatement dans la classe des psychologies ; avec pour caractéristique une auto-limitation à la Science Fiction. C’est cependant une science essentielle, attachée à la pierre de touche de ‘prédicitisme’ qui devra être celle de toute Histoire conséquente.

    Il faut ajouter à ces trois écoles de psychohistoire celle qui s’en distingue parce qu’elle s’en est refusée le titre. Il s’agit de la pratique initialisée par Sigmund Freud.



b) la 4em Ecole : psychanalytique/S.Freud, psychoshitorienne en 1913 à l’édition de Totem et Tabou



    Seule cette 4em voie aura été modifiante.. si jamais une science peut modifier le cours des choses. Mais pour ses méandres elle mérite une figure comparative : imaginons que K.Marx ait eu un amant, en la personne du ministre des finances de Moscou, qui était le mari de sa sœur et qui aurait exigé pour preuve d’amour, d’être pour deux tiers rédacteur secret du Capital ; le marxisme, en le sachant, en aurait été bouleversé. Ce n’est pas arrivé. Mais un équivalent se trouve dans l’histoire de la psychanalyse. Ce trouble dans son histoire, vint d’un neveu d’Amérique qui cachait quelque chose de parent. La modifiabilité serait introduite du fait. Voici comment l’enquête le montre :

c) en 1939 Freud achève (sa vie et) sa seconde œuvre typiquement psychohistorienne (Moïse et le Monothéisme). Il y écrit que sa psychanalyse est en échec et qu’il faut l’arrêter tant que la psychologie collective n’y est pas intégrée. Il ne fait pas allusion à quelque neveu d’amérique mais tous les observateurs notent et s’étonnent qu’il ne mentionne pas un élève qui méritait une citation. Un déplacement caractéristique mettait à la place d’un refoulé (le neveu, N) un disparu (un élève, K). Une omission prend place d’un refoulé (50) – en algèbre : -K = N . Voici comment le montre l’analyse :

d) en 1912, K avait montré à Freud que la découverte du pharaon Akhnaton révélait l’historicité d’Oedipe que jusqu’alors on avait cru mythique. À cette époque la psychanalyse théorisait un Principe de Réalité, distinguant le réel de ce qui est illusoire, typiquement mythique. Avec Totem et Tabou, Freud détectait l’événement réel de l’anthropophagie à la cause de la civilisation. Par conséquent, puisqu’un complexe d’Oedipe avait été découvert à la cause de la sexualité humaine, la psychanalyse avait l’occasion d’accéder définitivement au statut de science si elle attachait ledit complexe à un événement réel. Plus tard (1939) avec Moïse et le Monothéisme, Freud détecterait la personnalité historique de l’homme Moïse. Mais jamais le principe d’Oedipe n’accéda à la réalité. Un débat (1912) s’en tint à d’incidences mineures, puis K mourut. Il deviendrait une omission de choix pour couvrir un refoulement ( -K/ N ).

    Or l’Inconscient parle et un autre élève, V (60), qui avait fréquenté Vienne à partir de 1913, se trouvait à New York en 1939 pour publier la thèse « Oedipe est Akhnaton ». Autrement dit, ce que Freud en 1939 définitivement refoulait en interdisant à la psychanalyse de faire sa preuve de psychohistoire, V au même moment, ailleurs le délivrait. Une structure typique de la Psychopathologie Quotidienne (70) est ainsi réalisée : l’omission de K, condensée au refoulement de N, révèle les rôles joints, du corps d’Oedipe et de la psychologique collective, dans le refoulement levé. À la condition de cette analyse, une Psychohistoire est fondée.



4/ Définition et action de la psychohistoire

a) Définition

    La Psychohistoire est une pratique qui, contre-transfèrant d’elle-même son ignorance, projette son observation modifiée sur le champ de sa science. Cette définition n’est pas problématique ; elle se rapporte simplement à une logique contemporaine en usage en physique (fonction quantique de l’observation) et psychanalyse (transférance lacanienne). Par les lois de l’action de l’observation sur sa cause elle déduit une action modificatrice (donc une évolution) sur l’Histoire.

b) L’œuvre de transformation

    En analyse, l’histoire est perpétuellement déconstruite. Une telle négation de l’histoire est admissible si on sait ce qui vient à sa place (80). À la place du vivant la biologie obtient un code génétique ; à la place de l’histoire également, la psychohistoire trouve un code ; la comparaison se poursuivant naturellement, comme à la place de la vie la biologie garantit une génétique, un code ADN, la psychohistoire ayant trouvé le Complexe d’Oedipe, un code relationnel. L’industrie du code permettant une mutation, ou de l’empêcher, la connaissance de la réalité d’Oedipe traite la transformation de l’histoire.



1/ Les conceptions de l’histoire (types d’histoire) :

a) celle que nous appellons l’Histoire Quotidienne (événementielle)
 
    L’Histoire est la collection des faits. Puisque ces sont des faits en grande partie humains et que leur collection est totalement humaine, elle nécessite de compter aussi l’histoire de l’histoire. En conséquence elle est immédiatement démultipliée en toutes sortes de points de vue et méthodes entre deux extrêmes : l’Histoire Quotidienne, événementielle, et l’Histoire Critique, psychique.

b) une dénommée Matérialisme Historique (marxisme)
 
    Entre ses propres pôles une variété d’histoires, toujours cherche sa matérialité. Dans la vie quotidienne, en cherchant le réel trouvons l’Inconscient. L’Histoire Quotidienne trouve également en masse une dialectique qu’elle nomme "Matérialisme Historique". Ces procédés dégagent des structures élémentaires, respectivement de parenté ou de classe. En les recombinant elles aboutissent à des codes, mais...

 

 

2/ La combinaison des conceptions 

a) la "matérialiste" interprète l’ "événementielle"
 
    La combinaison de l’Histoire en trois modes, Quotidienne, Matérielle et Psychologique ou psychique, est une garantie par chacune des semblables. Si sa formule psychologique est garantie, la quotidienneté événementielle est une répétition (en terme psychanalytique) selon des points de vue imaginaires (psychique). Ces points de vue sont interprétés et, par vertu du symbolique, matérialisés (chaque être humain réalise cela lorsqu’il se souvient d’un rêve). Mais à la charge de la psychologie, ces répétitions sont rejetées de la réalité et rangées dans le plaisir (ce que l’on sait, en sortant d’un rêve et jugeant avoir satisfait au désir).

b) une "psychohistorienne" modifie la "matérialiste"
 
    Lorsque l’interprétation du matérialisme historique revient à la vie quotidienne, une psychologie est garantie. Mais l’interprétation elle-même n’est pas garantie ! dans sa légende, Œdipe s’éveillant comprend les fantasmes qu’il a matérialisés ; s’en suit une castration en réaction – autrement dit, le plaisir de la répétition. Ce n’est donc pas sa légende qu’Œdipe doit vivre (chaque rêveur sachant qu’il rêve connaît cela). Le passage de la mutilation à la mutation s’exerce au-delà du matérialisme ; où le symbole oedipien devient un code social. On pourra envisager que l’on sache que notre société nous classe oedipiens.
 
    La psychohistoire dispose des moyens de cette opération. Du symbole aliénant elle révèle le champ. L’aliénation, historique et existentielle, est devenue contingente lorsque paraît son code. C’est ce vertigineux aléa que Freud avait engouffré dans le refoulement. Mais si le code oedipien est industrialisé, comme la génétique, la psychohistoire, la psychanalyse en réalité, destine l’histoire à un contrôle ou une mutation.



    

    

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(10) [selon Ernst Breisach et dans « L'approche historico-culturelle » (Die kulturhistorische Methode/K.Lamprecht), Berlin 1900] Selon Lamprecht la société humaine traverse des étapes psychologiques successives : symbolique, puis typale, conventionnelle, individualiste et enfin, subjective.

(20) École de Loyd de Mause, NYC/USA

(30) Arthur Koestler, Timothy Leary ( http://www.gnosticmedia.com/Entheogens_WhatsinaName_PsychedelicSpirituality_SocialControl_CIA )

(35) schématiquement, avec L.deMause l’Enfance est une Scène Primitive et la paedomorphose deT.Leary lui procure son Processus Secondaire. C’est une raison dite « unaire » (Lacan) à défaut d’un manque. Le zéro lui manque, le chiffre, le code. Quand la génétique succède à ces étapes de la pensée, elle traite ce manque, ajoutant aux processus secondaire et la paedomorphose, l’ Épigénése.

(40) [ « I was essentially writing future history, and I had to make it sufficiently different from modern history to give it that science fictional touch » September 25, 1987, Asimov/interview to Terry Gross ]

(50) Karl Abraham que Freud avait appelé son "meilleur élève" était décédé en 1919. Le neveu de Freud était Edward Bernays – fils de sa sœur et de son beau-frère par sa femme, qui vivait aux USA et conseillait la Maison Blanche, depuis 1918, en 1949 et jusqu’en 2000, pour la Propagande et le consumérisme.

(60) Immanuel Velikovsky

(70) on trouve le principe méthodologique du discours psychanalytique dans Psychopathologie de la Vie Quotidienne (et ces jeux typiques de condensation, déplacement, substitution et refoulement) – applicable à l’Histoire Quotidienne en la circonstance.

(80) Assertion de Certitude Anticipée, Lacan 1960

 

 

 


FaceBook    ( un peu humoristique )

extrait  http://www.lasainteethique.org/2016/htm/201603150956_flog_DWT-58.html#20160710113700  
     Il paraît qu'il en existe (encore) qui se font une coqueluche pour ne pas dire que Moïse EST Akhnaton. Est-ce qu'ils se souviennent que Freud publie son refoulement (Moïse et le Monothéisme 1939) la veille du déclenchement de la WW2 ?! Non mais! ALLO QUOI ! ça leur fait pas signe ??! Ce n'était pas assez parlant, après la Shoa en résultat, aujourd'hui que ça repart en guerre de religion ! Et il existe des Frouchanalystes qui s'éventent au PRINCIPE DE RÉALITÉ sans réaliser qu'Oedipe EST Akhnaton. Ces schépaquhoa enseignent qu'Au-delà du Principe du Plaisir, il faut réaliser la réalité - sans quoi rester dans le mythe et l'illusion, au principe du plaisir c'est aller droit à la guerre, la répétition, le génocide, la mort, la perversion. Non Mais ! Allo quoi.. https://youtu.be/919MTa_kSmc  Veulent-ils donc encore rendent les gens fous d'ignorance et s'égorger faute de mieux, parce qu'ils sont étouffés par la scandaleuse Trahison de ceux qui savent et le taisent pour se faire mousser. C'est la lutte du shampoing et du poing des travailleurs. Dire qu'Oedipe est sans corps, c'est comme dire que "t'es un roi et t'as pas de couronne?"!! Allo Quoi, Aurélie et Capucine!! non mais..

 

 


20160714112800    Pour le 6em CA-HangOut-UNEFPE annoncé, et préparation en cours (éléments de conversation)

 
         
un texte commentaire

Le code serait donc le secret dont la découverte produit une transformation/mutation.
Ce secret serait de faire passer pour mythe ce qui est de l'ordre du fait. Est-ce à dire que le mythe relève du déni/dénégation et qu'il participe du refoulement ?
Lever ce déni, serait-il, selon toi, sortir d'une inhibition qui nous aurait collectivement empêcher d'accéder au supramental ?
Si le secret maintient l'inhibition, la révélation, en l'occurence la factualisation du mythe, qui serait l'ambition de la psychohistoire, permettrait-elle alors à l'homme de se surhumaniser ?
Je crois effectivement que les résistances à la vérité et les stratégies d'enfouissement (défense du secret) s'apparentent à ce que Nietzsche appelait le nihilisme, qui, selon lui, fait que l'homme EST une maladie.
Le secret serait-il alors le coeur du pathogène, en tant que ce pathogène n'est rien d'autre que l'humanité ordinaire ? Nous tenons, collectivement, à maintenir le secert (cf résistances à la science et à la transparence) parce qu'il nous enferme dans une humanité réduite, qui n'en finit pas de se reproduire, au lieu de se dépasser.
 

20160714112801
   Ce texte offre bien une avancée. Son allusion au supramental et sa question impose que je réponde que.. en effet, j'adopte, en quelque sorte la notion introduite par Aurobindo. Je le fais pour une raisons pratique, utilitaire. Mon entendement du "supramental" n'est peut-être pas celui d'Aurobindo, qui d'ailleurs a bien pu dire ce qu'il voulait... Je m'en empare, certes avec une possible coïncidence, mais d'abord parce qu'en prenant acte d'une opposition rédhibitoire de ma collectivité à s'émanciper sur deux-trois points
(1), je dois nommer ce qu'elle n'atteindra pas.
Ceci introduit déjà une nuance. Il n'est plus question de lever un refoulement mais de tenir compte du fait que nous ne sortirons pas de son inhibition. C'est très différent en pratique de soigner quelqu'un et d'accompagner un mourant - et je ne pense pas choquer en disant cela ; on sait bien que l'idée à l'homme de se surhumaniser est proscrite par notre morale et bon sens. Par conséquent on dira, pour couper court, que nous accompagnerions la mort du surhumain. En cela, c'est très différent d'Aurobindo, qui n'était pas médecin et qui n'était pas tenu à une déontologie. L'être humain psychiatrique normal n'évoluera pas ; la psychiatrie l'en empêchera. C'est aussi parfaitement freudien de s'en tenir à l'Inconscient ; et là, sur ce point je diffère aussi peut-être de Freud en estimant que l'Inconscient restera fermé - ou en suivant les termes que le texte réfère à Nietzsche, que l'homme est une maladie.. incurable
(2) .
   C'est alors, à ce point que la Psychohistoire trouve ses coordonnées. Parmi ses acceptations, il n'y a que celle de la science-fiction qui lui donne une ouverture. Mais elle le fait en accélérant les troubles, augmentant la vitesse d'information de la catastrophe
(3). Cette précipitation, qui fait penser au Temps Logique de Lacan, est aujourd'hui l'œuvre de la machine que nous avons conçue pour pouvoir demeurer dans l'inconscience. Ce que nous attendons d'elle, est de pouvoir rester ce que  nous sommes. Autrement nous savons quel destin darwinien nous attend. Nous ne pouvons pas concevoir autre chose que de rester strictement dans notre état d'ignorance et ce n'est pas coton, notre appareillage n'est pas simple.

((1) bien précis : préservation génomique/UCMPP, reconnaissance de scènes historiques/AMO, identification démocratique/APSO) je dois nommer ce qu'elle n'atteindra pas - et d'autres : OIO, T&C, SYN etc...)
((2) de Lacan - qui dénomma ses élèves d' "incurables busons" et diagnostiquant la connerie (sic) comme la maladie dont on ne guérit pas à Brassens https://www.youtube.com/watch?v=DdfBA1rxUbw - en fin de cons la conclusion est unanime).
((3) voir la méthode Seldon selon Asimov)

 

 
A ces analyses, ..//.. , il est sûr que correspond une pratique ..//..
 
 
   À cette occasion, deux-trois mots sur les termes que j'ai adopté S d'Aurobindo
(par ailleurs beaucoup plus scruté en anglais Integral Sociology and Dialectical Sociology , Political Philosophy ) : prakriti par exemple va très bien à la praxis, c.a.d une 'pratique' suivant Sartre et Laing (in.FLEUVE), et shakti à LAfemme suivant Lacan, quant à La.Mère, toujours suivant Aurobindo c'est personnellement LAPAREIL que je signifie (voir Lascène et l'origine de Nathalie). Je prends tous ces termes, en grande partie pour des motifs d'assonance et parce que c'est pratique pour une pratique.
 
20160714152800 /.. il y a peu de chance pour que la conscience entre dans cette évolution planétaire dont nous parlent Aurobindo et l'anthroposophie. ..//..
Pourquoi dis-tu que la science-fiction accroît les troubles ?
Pour ma part, je reste très freudien : s'il y a l'avenir d'une illusion, c'est que notre avenir n'est rien d'autre que de rester dans l'illusion. C'est l'essence même du collectif qui l'exige.
En revanche, je crois qu'il y a certaines consciences qui peuvent entrer dans le dévoilement et faire encore progresser les sciences. Les sciences de l'esprit ne sont pas closes. Nous pouvons raisonnablement espérer d'autres avancées.
Seulement, toute avancée se paie d'un prix lourd, qui est un poids de souffrance../
   quelques commentaires : il n'y a pas de pessimisme si c'est un constat objectif - si le principe de réalité est notre orientation. L'originalité très propre à Aurobindo est de ne pas attendre qu'une conscience entre "dans cette" évolution planétaire. Il n'est pas lacaneux en ce sens (qui applique la barre de censure dans la promesse de l'instant même). Il existe selon Aurobindo un Autre de l'Autre, ce qui promet une conscience, mais pour un autre stade de l'évolution. Et quant à la précipitation des troubles par la science-fiction - que j'appelle pour cela 'science-fonction' - la notion m'en vient de l'enchaînement que j'ai cru voir (pas que moi) de Wiener le fondateur, à Campbell l'éditeur, à Asimov son/leur écrivain : l'œuvre d'Asimov se partage en deux - les Robots et la Fondation. La Fondation est la chronique d'une civilisation gouvernée par un principe de Psychohistoire découvert par un mathématicien imaginaire, Seldon. Selon ce dernier en prédisant, et précipitant, par statistiques les catastrophes, leur durée est raccourcie - ce qui augmente la probabilité du passage au-travers de la catastrophe, par un certain nombre d'éléments ou certains facteurs qui n'en sont pas encore affectés. L'accroissement calculé des troubles est donc un moyen de survivre et de cultiver la permanence. L'intuition gouverne certainement des stratégies pareilles. En science-fiction, elles sont raisonnées.
   3em - dans l'hypothèse que je dessine, il n'y a pas lieu que "certaines consciences" se développent, et ce pourrait être un parti pris d'attendre ou de désespérer d' "autres avancées". Il est plus assuré de compter sur la machine - quite à s'en remettre intégralement à elle (je songe par exemple à Aurobindo et la nécessité qu'il prédit que la civilisation prive absolument tout être humain de la moindre liberté). Cela peut être considéré comme une oppression.. mais ne serait-ce pas un principe de plaisir si, 4em, la souffrance n'était plus nécessaire. Nous sommes alors là dans la vision de Huxley et de son Meilleur des Monde. Ce dernier y a mis un sauvage malheureux mais, pourquoi pas, pour en cacher l'éloge. Lorsque je parle d'accompagnement du mourant, ce qui importe à la médecine est alors de maintenir l'accès au plaisir et à son principe, afin que l'humain ne soit pas annihilé. Ainsi l'humanité s'en tient à ce qu'elle est, précipite son destin, et son progrès se tient à se libérer de la douleur. Or ceci, par un automatisme mais nullement par une conscience (suivre la loi de Seldon), favorise une transition, laquelle est la fonction de l'humanité (selon l'optique Aurobindienne).
20160715085200 Quand tu parles d'accompagner un mourant, de quoi parles-tu ?
Le propos pourrait vite devenir chargé ; j'ai successivement ébauché deux réponses mais, très techniques, je les ai mise en flog A & B . L'idée serait de partir du point de vue darwinien, selon lequel simplement les espèces meurent et en se succédant accompagnent l'évolution. Mais ensuite l'humanité ajoute la notion d'une conscience de cette loi de l'évolution, et par conséquent une aptitude, plus ou moins ébauchée à la contrecarrer. Un paradoxe est vite constitué, et une situation de conflit entre la vie et l'évolution. A ce paradoxe, deux auteurs ont suggéré un contournement : Freud fait appel à des "traces mnésiques d'impressions du dehors", Aurobindo à un "être psychique". Il est probablement possible de les rapprocher en une seule thèse. Mais ces perspectives font toujours cas, peu ou prou, de l'extinction d'un corps social. Je parle donc de l'accompagnement du corps social mourant.
21060718120400  On trouve plusieurs fois chez Platon cette comparaison entre le médecin, qui soigne les corps, et la politique, qui soigne la Cité. C'est pourquoi il pensait que la politique doit être philosophique car, pour bien soigner, il faut bien connaître.
Est-ce que tu dirais que la psychanalyse doit être la politique ?
N'étant pas spécialisé dans la philosophie et/ou la culture philosophique, je m'accroche aux aspérités les plus saillantes pour y correspondre et y faire correspondre mes propres notions. Particulièrement concernant Platon, et la politique et la Cité, j'ai pris connaissance du fait que, commentant l'échec de la République assistant à la condamnation à mort de Socrate - d'une conclusion qu'on pourrait comparer à celle de Freud concluant à l'échec de la psychanalyse si elle ne parvient pas à joindre la psychologie collective - Platon fait cas d'un opérateur mathématique qui aurait manqué à la Cité pour que sa politique put maintenir en qualité sa République. Évidemment, puisque Platon déclare manquante la notion, il ne dit pas laquelle est elle. On peut seulement penser que, pour avoir une notion de quelque chose de manquant, il aura fallu qu'elle ait été inscrite antérieurement, notamment au moment de la scène primitive - et, là, je suggère de porter l'attention à quelque qualité que l'atonisme déclare, quoiqu'elle soit également inconnue, manquante, dans le disque. Il reste alors à chercher si, postérieurement à Platon, quelque chose apparaissant dans la civilisation comparaîtrait à tenir ou détenir cette fonction manquante. Une telle enquête me sembler mener à la découverte, ou à l'emploi découvert, du chiffre, c'est à dire du zéro. Plus d'un millénaire après Platon cet opérateur mathématique est entré en fonction en occident, suivi, quelque siècles plus tard par la Renaissance, puis le rétablissement de républiques, jusqu'à ce qu'aujourd'hui on puisse se demander si nous ne sommes pas revenus - à cet égard - dans la situation platonicienne mais avec l'objet manquant (re)trouvé ; ce qui permettrait d'espérer, cette fois-ci, une réussite. Dans cette ligne d'étude, effectivement les liens du Nom-du-Père à la fonction du zéro, ont été dernièrement délinéés par Lacan - et nous pouvons envisager que la psychanalyse soit l'opération qui inscrive, insère et mette à disposition ledit opérateur, le chiffre, dans la nouvelle formule de la république. Elle ne serait donc pas à strictement parler la politique, mais ferait partie de ses théorèmes, voire de ses principes de calcul et de direction.
 
20160719084100 ADDENDUM : « Est-ce que tu dirais que la psychanalyse doit être la politique ? » ; il faut ajouter que la psychohistoire, elle, se trouve encore plus probablement politique. En remontant à la description factuelle de la dénommée "psychohistoire" on recense qu'après Lamprecht, Aurobindo l'emploie pour l'analyse de la société politique du Cycle Humain ; puis les Sociétés de Psychohistoire on toutes été dissoutes pour des raisons politiques ; puis l'Institut américain et ses dérivés se sont chronicisés dans une revue d'analyse politique ; puis enfin la prétendue fictionnelle psychohistoire d'Asimov dépeint un usage des mathématiques pour orienter le cours politique des évènements. Cette dernière est décrite explicitement comme "la politique" - mais c'est une fiction. Il n'en reste pas moins que de manière frontale la psychohistoire paraît politique, et si, bien sûr, la "psychanalyse en extension" (selon l'expression de Lacan) devait porter le nom alternatif de « psychohistoire » elle serait déclarée politique. Mais il est vrai que si on l'appelle  « bâillonnement » on aboutit à la même conclusion. Nous savons du moins que, si on garde le titre, label et nom, de Psychanalyse, alors, c'est du marketing - comme Freud & Bernays l'ont démontré - ce n'est pas de la politique. Mais on pourrait aussi garder le nom de psychanalyse si on le fait avec l'auto-critique qu'il faut : ladite "paranoïa critique" (Dali ; Lacan), qui dénonce la "Propaganda".