ouverture 1) H(AMO) 2) NdY 3) PLAN 4) OIO 5) UCS 6) ECO 7) PSO 8) PSH 9) APSO conclusion

2) NdY

Sur la métaphore paternelle

 

Bref exposé : Lorsque l'humanité s'est ouverte à l'horizon du code; d'abord le code génétique rencontra
le mode ancien et précédent, de communication par signification. Le Signifiant aux origines
avait été frappé d'une intuition du code ; mais ne le soutenait métaphoriquement que
dans l'ignorance d'une forclusion - ignorance d'une ignorance & fondation paranoïaque de sa connaissance.
Par conséquent l'analyse, par l'industrie du code naissante, débuta sur le refoulement cette ignorance.


Transcription

Shadock « Il y a trois sortes de casseroles
les casseroles avec la queue à droite, les casseroles avec la queue à gauche,
et les casseroles avec pas de queue du tout, et celles-là, on les appelle des autobus.
»

« Il y a trois sortes d'autobus
les autobus qui marchent à droite, les autobus qui marche à gauche,
et les autobus qui ne marchent ni d'un côté ni de l'autre, et ceux-là, on les appelle des casseroles.
»

  

   Le schéma fait à présent paraître un autre plan - dénommé NdP, ceci voulant dire Nom-du-Père. C'est une seconde intervention d'Anthéaum Toll : si un choc a eu lieu en 1900, lorsque l'égyptologie a révélé la scène et le visage d'un personnage historique, par conséquent démystifiant une légende - eh, bien ! ce choc s'est répété à l'identique quand la génétique en 1950 a révélé la scène ADN et son chromosome Y : le nom-du-père, jusqu'alors symbolique, mythique ou tabou, est devenu biologique. Cette ligne suit celle de Copernic ; depuis la Renaissance, l'objectivité atteint les cieux, puis les légendes, enfin la nomination. On savait que le langage véhiculait les mots ; on découvre que le chromosome Y est porteur du nom. Comme avec la découverte d'Akhnaton, c'est apparemment Anthéaum Toll qui en fit le premier la remarque publiquement et, comme avec l'identification d'Akhnaton il rencontra un refoulement.
   À l'instar de Freud et son Moïse à mi-mot, Lacan avait soulevé le problème sans le résoudre : il observa que le patronyme, qui se transmet de fils en fils, devenait le nom primordial, le Nom-du-Père que la mère porte - c'est à dire lorsqu'elle porte son enfant portant le nom de son mari. Comme sur un tronc les branches se greffent, les mots sur ce nom s'agencent ensuite pour signifier les organes, le corps et le monde. Mais toujours comme avec Moïse Freud se buta, Lacan buta cette loi, et comme le premier ne vit pas Oedipe au-delà, le second ne vit Y ; il n'arriva pas à identifier le Nom-du-père au chromosome Y. Le Docteur Toll à la suite de cela; tout comme il a rendu à Akhnaton un Oedipe physique, a rendu au Nom-du-Père un code physique, le génomique Y. Ce sont deux objectivations analogues. Anthéaum Toll aura écrit le monothéisme H(AMO) et récrit le nom du père : NpY. Ce sont deux étapes importantes de la civilisation ; Lacan l'avait raté, il criait au déclin, on y lisait un nom pourri au lieu de l'être en soi du nom pour..Y.

   Sur cette échelle, je fais pointer cette seconde intervention par Anthéaum, entre les années 91 et 95 pour qu'on la mette en situation. Le refoulement n'est pas sans symptôme et la femme du Garde des Sceaux, Badinter, à l'époque publiait une thèse sur le chromosome Y sans faire mention de l'essentielle notion du nom. C'était une aberration. Dans ce climat Anthéaum Toll prenait la position de dissident ; d'autant que sa famille connaissait quelque peu les Badinter. En devisant, ses amis dirent : "si t'es pas cru t'es cuit" . Il s'en alla faire une tour à l'étranger. On dira qu'en gros, entre 91 et 95, Toll allait vérifier ses thèses tant à l'université royale de Londres toute proche qu'en telle autre au bout du monde, en Nouvelle-Zélande, puis il se posa à New York.